En ce début d’automne, nous sommes allés visiter Montmartre et son atmosphère bohème.. à la découverte de ce quartier qui regorge de trésors artistiques
La matinée avait plutôt mal commencé: la météo n’était, en effet, guère propice à la promenade; un crachin et des nuages gris persistants avec lesquels il a fallu composer s’étaient invités à notre promenade romantique; De plus,un incident ferroviaire au départ de la gare d’Ermont-Eaubonne a occasionné un retard d’une heure environ et les élèves ont ainsi pu découvrir les tracas quotidiens des travailleurs franciliens.
A l’arrivée Gare du Nord, la classe se sépare en deux groupes ..quelques élèves , peu familiers des transports en communs, s’égarent dans le dédale des lignes du métro mais tous arriveront à bon port. L’ascension de la Butte s’effectue pour notre groupe par la rue Lepic, juste après un arrêt au Moulin Rouge, rue typique avec ses boutiques de souvenirs et ses magasins bio/bobo. Un petit arrêt s’impose devant le Moulin Radet, emblématique du Montmartre d’autrefois. Nous flânons le long des rues Véron, Bruant, Antoine pour admirer la vue, les sculptures, et respirer l’atmosphère montmartroise.
Nous empruntons quelques uns des 27 escaliers qui font le charme (mais aussi parfois la difficulté ) de ce quartier autrefois populaire et découvrons le théâtre de la Ville, l’atelier de Picasso surnommé le 
Bateau -Lavoir, place Emile Goudeau, le mur des Je T’aime devant lequel nous bénéficions d’ explications d’un guide anglais que quelques uns s ’empressent de traduire (nous comprenons ainsi que les rubans rouge sur le mur, au milieu des inscriptions figurent un coeur brisé qui a éclaté en dizaines de morceaux). Au fil de notre parcours, nous empruntons la petite rue d’ Orchampt qui nous conduit devant la maison de la chanteuse Dalida, la rue des Abbesses dans laquelle se cache le théâtre de la Ville dont la façade évoque un temps grec ; C’est l’heure des retrouvailles pour le groupe classe et du temps libre sur la place du Tertre ; les élèves passablement affamés cherchent des nourritures terrestres : qui un panini à défaut de kebab, qui un beignet, une gaufre, ou une crêpe. Starbuck fait figure d’Eldorado. Les peintres-portraitistes ont bien du mal à attirer le chaland pour lui tirer le portrait. La pluie redouble alors d’intensité et il faut trouver des abri de fortune; Le déjeuner sur l’herbe du square Louis Michel est tombé à l’eau …
La visite du Sacré-coeur qui devait débuter la seconde partie de la découverte du quartier nous donnera l’occasion de prendre quelques photos, toujours sous le ciel gris. Il était prévu que nous nous rendions, avant de rentrer, jusqu’au cimetière Montmartre pour y chercher les tombes de Zola, de Stendhal, des frères Goncourt mais la fraîcheur et l’humidité ont refroidi l’enthousiasme de la plupart; Christophe s’ est improvisé guide et a conduit le groupe jusqu’à la statue du Passe-Muraille et nous redescendîmes station Blanche pour effectuer le trajet du retour. La prochaine fois, nous découvrirons un tout autre quartier grâce au roman d’Emile Zola: le Ventre de Paris qui a pour cadre les Halles. En dépit de cette météo maussade, la journée fut très agréable et les 4 accompagnatrices tiennent à féliciter les élèves pour leur tenue irréprochable. Vivement la prochaine balade parisienne…